Le 16 mai dernier, Brulocalis a eu l’occasion de rencontrer les représentants de la Ville de Tanger en visite chez leur partenaire, Saint-Josse-ten-Noode, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Coopération Internationale Communale.

La Ville de Tanger et la commune de Saint-Josse-ten-Noode ont uni leurs forces dans le cadre du programme 2022-2026 de Coopération internationale Communale, financé par la Coopération belge.

La délégation tangéroise était composée de 6 représentants et emmenée par Mr Mounir Lymouri, Maire de la Ville de Tanger et Mme Laila Tiguite, vice-présidente et élue porteuse du programme. Les deux communes souhaitent développer leurs échanges notamment autours du renforcement de la capacité d’accueil de l’Institut Princesse Lalla Meryem pour enfants autistes et de l’accessibilité de lieux publics aux personnes porteuses de handicap. Le partenariat souhaite travailler également sur le développement de la Maison de la Citoyenneté et des espaces participatifs (conseils consultatifs, instance équité). La collaboration se fera non seulement autour de nouveaux équipements mais aussi via des formations des élus, des fonctionnaires ou encore des représentant de l’Instance équité et d’associations locales.

Brulocalis a pu entre autres interroger Tanger et Saint-Josse sur les défis d’une collaboration entre la plus petite commune de la Région de Bruxelles-Capitale de par sa taille et la seconde plus grand ville marocaine ! Les élus des deux communes sont arrivés dès leurs premiers échanges au constat qu’elles partageaient en réalité un grand nombre d’enjeux communs de développement (jeunesse de la population, besoin de renouveau en matière de participation, problème de la précarisation de la population en milieu urbain, etc.).

Cette rencontre fut aussi l’occasion pour Brulocalis d’en savoir plus sur les politiques de participation mise en place à Tanger et à Saint-Josse et d’échanger sur les possibles développements du centre pour enfants autistes comme par exemple la création d’une salle sensorielle, l’ajout de classes pour des formations qualifiantes ou encore le développement de structures adaptées pour l’emploi et l’encadrement des personnes à besoins spécifiques au-delà de 18 ans (sur le modèle par exemple des ateliers protégés).

La rencontre s’est achevée sur la promesse d’organiser d’ici la fin du programme une plateforme de rencontre entre toutes les communes marocaines actives dans le programme de CIC à Tanger.