Cette année a vu le départ, pour certains prévu et annoncé déjà depuis les dernières élections communales, de plusieurs bourgmestres qui étaient des figures et symboles de la politique locale : Hervé Doyen, Didier Gosuin, Pierre Kompany, Charles Picqué, et Stéphane Roberti. Pour la plupart, leurs successeurs ne sont pas novices non plus en matière de mandat et d’activités politiques, et ont eu le temps de se préparer à l’exercice de la fonction de bourgmestre, chef d’orchestre de la démocratie locale.

Nous avons interviewé dans cet article les nouveaux bourgmestres tous enfin nommés pour revenir sur les conditions de leur désignation, leurs débuts en tant que bourgmestres et leurs constats, leurs challenges et priorités actuels et à venir. S’ouvre ainsi une période de deux ans et quelques avant les prochaines élections communales pour enclencher ou continuer certains projets. Ces nouvelles arrivées marquent également un rééquilibrage de genre au sein des communes bruxelloises, même si on est encore loin d’une réelle parité femmes-hommes.
 

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