En raison de la crise du Covid, le taux d'occupation des maisons de repos a baissé de manière significative et persistante. Des mesures ont été prises par la Cocom pour les trois premiers trimestres 2021. Elles sont significatives même si elles sont partielles. Les derniers chiffres avancés par Iriscare font état d'un taux d'occupation sectoriel de 73%.

1. Au niveau des maisons de repos, les budgets pour l’année prochaine sont sur le métier. Leurs prévisions budgétaires pour 2022 sont préoccupantes, voire alarmistes. Ceci risque inévitablement d’impacter l’encadrement en personnel, qui constitue l’essentiel des dépenses des maisons de repos.

 

Aussi, le secteur demande que des mesures de compensation de la sous-occupation en maison de repos soient prolongées et renforcées en maison de repos sur le dernier trimestre 2021 et 2022, en fonction de cette sous-occupation, afin de soutenir l’emploi et la viabilité à long terme de nos institutions.

 

2. Le « troisième volet » est un dispositif qui finance l’emploi au-delà des normes prévues pour l’octroi du forfait. Son paiement est limité par un plafond de personnel en ETP dont le dépassement implique une réduction linéaire des versements.


Cela revient à induire une logique, absurde sur le plan économique, qui pénalise des employeurs parce qu’ils créent de l’emploi.

Comme le nombre de résidants a globalement baissé ces derniers mois, le nombre de travailleurs financé en application des normes, a globalement baissé. Il en résulte automatiquement une hausse du personnel au-delà des normes.

Il y a donc un risque sérieux de dépassement du plafond du troisième volet et partant d’une pénalité linéaire. Pour des maisons de repos déjà durement impactées par la crise du Covid, ce serait un nouveau coup dur.

Le secteur revendique à nouveau l’abrogation du plafond du troisième volet.

 

3. En termes de ressources humaines, au niveau de la maison de repos, l’exigence d’un CST suppose d’avoir aux heures de visites, week-end compris, une personne susceptible d’assurer un rôle de contrôle des accès analogue à celui d’un « vigile ».
 

Ce n’est pas un profil qui existe au sein du personnel des maisons de repos. Il suppose des capacités physiques et des aptitudes relationnelles en cas de conflits. Cela aura inévitablement un coût.

Le Secteur  sollicite une fois encore qu’une partie du budget des maisons de repos non utilisé leur soit alloué afin de faire face aux frais de personnel découlant inévitablement du contrôle du Covid Safe Ticket.
 

 

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