Les titulaires d’une carte PMR, qui bénéficient dans la plupart des communes du stationnement libre, sont régulièrement sanctionnés à tort par défaut de reconnaissance de leur carte par les outils numériques utilisés pour le contrôle du stationnement. Cela devrait changer en 2024.

Le 20 juin dernier, nous vous annoncions que Brulocalis, la VVSG et l’UVCW s’étaient associées à la Ville de Bruxelles, à la Ville d’Anvers, ainsi qu’à d’autres villes wallonnes et flamandes afin de traiter la problématique du contrôle du stationnement PMR par scan-cars, projet monté en étroite collaboration avec la Direction générale Personnes handicapées (DG HAN) du SPF Sécurité sociale. Le 7 décembre dernier, Karine Lalieux, ministre en charge des Personnes en situation de handicap, a présenté officiellement, lors d’une conférence de presse, la solution retenue et mise en place au niveau national.  

Ce nouveau système se compose de deux éléments : 

  1. un registre central des droits de stationnement qui peut être utilisé par toutes les villes et communes de Belgique pour demander un droit de stationnement digital pour les personnes en situation de handicap, auquel ne peut être liée qu’une plaque d’immatriculation à la fois ; 
  2. une application numérique qui permet au détenteur d'une carte de stationnement pour personnes en situation de handicap d'activer (ou de faire activer) un droit de stationnement numérique de la manière la plus facile possible. 

Concrètement, il s'agit d'une plateforme partagée sur laquelle toute personne possédant une carte de stationnement PMR est enregistrée. La personne peut lier sa carte à une ou plusieurs plaques d'immatriculation, ce qui résout le problème de la non-reconnaissance de la carte de stationnement par les scan-cars et facilite grandement la mobilité des personnes en situation de handicap. Comme les données sont disponibles via la plateforme dans toute la Belgique, ces personnes titulaires d'une carte de stationnement ne doivent plus s'inscrire sur différents outils en fonction de la commune où elles souhaitent stationner. En outre, le partage de ces données facilite la lutte contre la fraude et permet de détecter les cartes périmées, non valides ou les cartes utilisées de manière abusive. 

Après la finalisation de l’implémentation technique lors du premier semestre de cette année, l’application sera d’abord testée par les groupes cibles d’utilisateurs durant l’été 2024 et ensuite en automne par deux grandes villes. La mise en place au niveau national est prévue pour la fin de l’année.  

Au niveau régional, Brulocalis travaille avec parking.brussels et le cabinet de la ministre Elke Van den Brandt à la mise à disposition de l’application aux communes. Nous reviendrons prochainement vers celles-ci avec plus d’informations, mais nous les invitons d’ores et déjà à prendre part au projet quand celui-ci se finalisera. 

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