Les études sur le non-recours aux droits montrent que nombre de personnes en Belgique pourraient, sur base de leurs statuts sociaux, prétendre à l’ouverture de droits sociaux dérivés, mais n’en ont pas connaissance ou n’en font pas la demande. Les personnes qui vivent dans la pauvreté sont plus particulièrement touchées.

Les CPAS, par les missions qui lui sont confiées, sont des acteurs de proximité et de première ligne pour aider les personnes à activer l’ensemble de leurs droits. Ils peuvent informer les personnes, les orienter vers les services compétents ou mettre en place une guidance rapprochée pour renforcer l’effectivité des droits des personnes.

Cependant, les situations administratives rencontrées par les travailleurs sociaux sont à ce point complexes qu’il n’est pas aisé, pour les CPAS, d’effectuer ce travail.

À l’occasion de cette journée d’étude, la présentation du projet de recherche TAKE nous a permis de cerner l’ampleur du problème du non-recours, les explications avancées et la manière dont les politiques devraient être revues afin de maximiser l’effectivité des droits.

Ensuite, différents outils/différentes mesures existant.e.s ont été présenté.e.s afin d’aider les CPAS dans ce travail quotidien :

  • le statut BIM et quelques exemples de droits dérivés qu’il permet d’ouvrir ;
  • le nouveau tarif social télécoms ;
  • l’attestation multifonctionnelle A036 et son importance pour l’ouverture de droits dérivés ;
  • le projet « statuts sociaux harmonisés » et l’application MyBenefits.

L’après-midi était consacré à l’échange de bonnes pratiques des CPAS et/ou partenaires associatifs des trois régions linguistiques.

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